La Corée du Sud a remis en question le rapatriement forcé des transfuges nord-coréens en Chine lors des discussions de la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies, organisées mercredi, à New York.
Son ambassadeur à l’organisation internationale a défini cette pratique comme une question critique liée aux droits de l’Homme. Rappelons que près de 600 réfugiés nord-coréens dans l’empire du Milieu ont été récemment renvoyés de force vers leur pays d’origine.
Hwang Joon-kook a manifesté ses inquiétudes sur la réalité à laquelle les transfuges nord-coréens doivent être confrontés après leur retour. Avant d’ajouter que la communauté internationale devrait hausser la voix pour protéger leurs droits fondamentaux. Il a souligné également qu’il faudrait apporter plus d’attention aux personnes isolées sous un régime totalitaire.
Pékin et Pyongyang n’ont toutefois fait aucune mention sur la question durant les discussions.