La pandémie de COVID-19 a eu d’importantes répercussions sur les habitudes de vie des élèves, du primaire au lycée. Ils ont, pendant plusieurs mois, suivi les cours à domicile sans se déplacer à l’école donc, et mangeaient plus souvent des plats livrés. Ils avaient aussi beaucoup moins l’occasion de faire des exercices physiques par peur de contamination.
Par conséquent, le taux d’obésité des enfants et adolescents a augmenté de 3,9 points entre 2019 et 2021. Si on comptabilise également ceux en surpoids, la proportion a connu une hausse de 5,5 points. La part des élèves ayant une faible condition physique est montée de 4,4 points au cours des trois dernières années.
Dans ce contexte, le ministère de l’Education a décidé de multiplier les cours d’éducation physique et sportive. Il compte quasiment les doubler en CP et en CE1 à 144 heures l’année prochaine contre 80 actuellement. Ce n’est pas tout. Il prévoit de retirer le sport de la discipline « vie joyeuse », composée de ce dernier, de la musique et de l’art.
Dans les collèges, le nombre d’heures d’EPS augmentera de 30 % à partir de 2025. Concernant les lycées, les mesures seront élaborées afin que les élèves suivent un nombre de cours obligatoire de cette matière. Des experts conseillent que pour obtenir plus d’effets, il est essentiel de les aider à adopter un régime alimentaire plus sain.
L’obésité des plus jeunes n’est pas le seul problème. La santé mentale est également mise en avant. La dépression a grimpé de 60 % chez les adolescents ces cinq dernières années. Le ministère entend alors multiplier les visites de spécialistes dans les établissements scolaires.