Aux Etats-Unis, le département de la Défense a affirmé, mardi, qu'il continuerait de surveiller le potentiel troisième lancement d’un satellite de reconnaissance par la Corée du Nord. Lors d'un briefing, son porte-parole a été interrogé sur les raisons pour lesquelles Pyongyang n'avait pas procédé au tir en octobre comme annoncé précédemment. Patrick Ryder a alors répondu qu’il n'entrerait pas en détail dans les renseignements qu’ils ont ou non à ce sujet. Avant d'ajouter que le Pentagone continuera de surveiller ce dossier.
En outre, l’officiel américain a rappelé que son pays avait déjà clairement affirmé son engagement en faveur d'une dissuasion élargie et que, dans ce cadre, il coopérait étroitement avec ses alliés régionaux comme la Corée du Sud et le Japon. Il a également souligné que les USA poursuivraient leurs consultations afin de maintenir la capacité de leurs forces militaires à prévenir tout problème dans la région.
Par ailleurs, Ryder a fait savoir qu'un lancement d'essai opérationnel d'un missile balistique intercontinental (ICBM) « Minuteman III », non armé, était prévu aujourd’hui depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie. Washington avait déjà procédé à un tir de ce type d’engin en avril dernier.