Les Etats-Unis n’ont pas tardé à réagir à la nouvelle du lancement d'un prétendu satellite de reconnaissance militaire, effectué mardi soir par la Corée du Nord.
Dans un communiqué publié le jour même au nom de sa porte-parole Adrienne Watson, le Conseil de sécurité nationale (NSC) de la Maison blanche a déclaré que les USA condamnaient fermement le tir par Pyongyang d'un lanceur spatial utilisant la technologie des missiles balistiques. Il a également qualifié ce lancement de « violation flagrante » de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, avant d'ajouter que cet acte « accroît les tensions et risque de déstabiliser la sécurité dans la région et au-delà ».
Le NSC a aussi fait savoir que le président américain Joe Biden et son équipe de sécurité nationale étaient en cours d'évaluation de la situation, en étroite coordination avec ses alliés et partenaires. Il a également appelé le régime de Kim Jong-un à cesser immédiatement ses actions provocatrices et à s'engager dans des négociations sérieuses.
De son côté, le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller a déclaré que le lancement, utilisant la technologie des missiles balistiques, allait à l'encontre des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu et que les Etats-Unis condamnaient cet acte. Il a toutefois indiqué que son pays ne pouvait pas vérifier les affirmations du régime de Kim Jong-un prétendant avoir réussi le tir, ajoutant qu'une évaluation était en cours au sein de l'administration américaine.
Enfin, la porte-parole du département de la Défense, Sabrina Singh, a elle aussi fait savoir que son pays était en train de mener une évaluation pour déterminer si le test avait été un succès ou non. Elle a par ailleurs indiqué ne pas disposer d'informations au sujet du transfert de technologies de la Russie vers la Corée du Nord.