En France, à quelques heures du vote pour choisir le site d'accueil de l'Expo 2030, le gouvernement sud-coréen est engagé dans une bataille acharnée jusqu’à la dernière minute.
Le Premier ministre Han Duck-soo prévoit des entretiens avec autant de pays que possible avant la décision finale. Son plan : partager des repas tout en discutant des attentes de chacun en matière de coopération économique. En sondant les membres du BIE, il espère avoir l’occasion de mettre en avant les opportunités commerciales potentielles avec la Corée du Sud et par conséquent, d’opérer un revirement de dernière minute.
Cependant, Séoul a décidé de ne pas révéler l’identité des représentants que le Premier ministre contactera parmi les 182 membres ayant le droit de vote. La crainte est que l'Arabie Saoudite, principale concurrente, puisse comprendre la stratégie sud-coréenne et réagir de manière défensive.
En effet, l'Arabie Saoudite disposait initialement d'un avantage grâce au soutien actif du prince héritier Mohammed ben Salmane. Cependant, cette dernière semble nerveux face à la récente montée en popularité de Busan.