Le gouvernement a annoncé hier une série de mesures de santé mentale. Objectif : diminuer le taux de suicide de moitié au cours de la décennie à venir.
Pour rappel, la Corée du Sud a le plus haut taux de suicide parmi les pays de l’OCDE. L’an dernier, près de 13 000 sud-Coréens se sont donné la mort, et le nombre de personnes atteintes de dépression a dépassé pour la première fois le seuil d’un million.
Pour lutter contre ces maladies psychologiques, l’exécutif a décidé d’offrir une consultation avec un médecin spécialisé à un million d’individus d'ici 2027. Il prévoit de commencer à fournir ce service à 80 000 individus présentant des symptômes qui leur font courir un risque moyen à élevé.
En outre, un examen de l’état mental, effectué tous les dix ans auprès des 20 à 70 ans, sera renforcé notamment pour les jeunes. Le délai entre les deux examens sera raccourci à deux ans, d’abord, pour les 20 à 34 ans. Le test se limitait à la dépression jusqu’à présent, mais sera étendu à la schizophrénie et à la cyclothymie.
Ce n’est pas tout. Le pays du Matin clair projette également d’accroître le nombre de professionnels dans la santé mentale pour atteindre 34 000 à l’horizon 2030. Une personne s’occupera alors de 22 patients en 2025, contre 25 aujourd’hui.