L’Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KCDA) a dévoilé aujourd’hui le plan de réorganisation du système de lutte contre le COVID-19. Il entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2024.
D’abord, l’exploitation des centres de dépistage du coronavirus dans les dispensaires prendra fin le 31 décembre. Cette décision a été prise, en premier lieu, en tenant compte de la tendance à la baisse du nombre de tests de dépistage. La normalisation de la gestion des maladies infectieuses de ces établissements de santé a aussi été un facteur clé de ce changement de politique.
Quelque 505 lieux de dépistage des dispensaires ont été utilisés depuis la fin de janvier 2020. C’est la date à laquelle les premiers cas avaient été confirmés au pays du Matin clair. Cette année, le nombre moyen de tests par jour a chuté de 47 000 entre avril et juin à 18 000 entre juillet et septembre, avant de diminuer encore autour de 8 000 en octobre.
Malgré la fin de l’exploitation de ces sites, les personnes qui bénéficiaient d’un test PCR gratuit pourront continuer d’en profiter. Il s’agissait notamment des individus de plus de 60 ans, des patients hospitalisés aux urgences ou en unité de soins intensifs, et des patients hospitalisés à haut risque.
Enfin, le niveau d’alerte épidémique sera maintenu à celui de « vigilance » jusqu’à la stabilisation de la situation. Et cela, compte tenu de son haut risque de propagation pendant l’hiver, au même titre que d’autres infections respiratoires. De plus, le port du masque obligatoire dans les établissements de santé de niveau « hôpitaux » et certaines installations vulnérables aux infections sera maintenu. Quant aux vaccins et des médicaments, ils continueront à être fournis gratuitement, et ce, tant que le niveau « vigilance » sera maintenu.