Séoul et Tokyo ont tenu hier une visioconférence pour discuter des questions techniques du rejet des eaux polluées de la centrale accidentée de Fukushima.
Du côté de la Corée du Sud, la Commission de sûreté et de sécurité nucléaires (NSSC) et le Bureau de la coordination des politiques gouvernementales y ont participé. Concernant le Japon, le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, l’Autorité de réglementation du nucléaire, ainsi que le Tepco, l'opérateur de la centrale, ont envoyé leurs responsables. Les fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères des deux pays étaient également présents.
Le gouvernement japonais a annoncé avoir fourni au pays du Matin clair des explications et des données supplémentaires sur le déversement des eaux usés.
La Tepco a relâché celles-ci, radioactives mais traitées, dans les océans à trois reprises cette année. La dernière opération s’est d’ailleurs terminée le 20 novembre. Après avoir effectué une séance de plus début 2024, l’archipel compte faire une nouvelle annonce, spécifiant la quantité des eaux à déverser pendant un an à partir d’avril.