De hauts responsables sud-coréen, américain et japonais de la défense ont souligné hier que tout action nucléaire ou balistique venant de la Corée du Nord serait totalement injustifiable.
Lors d’une visioconférence, Heo Tae-keun, vice-ministre adjoint sud-coréen de la défense chargé de la politique, et ses homologues américain et japonais, Ely Ratner et Kano Koji, ont estimé que grâce au destroyer Aegis, ils avaient pu coopérer étroitement lors du dernier tir de missile de Pyongyang. Ils se sont entendus sur différents points. Le principal : tirer profit du système de partage de données d’alerte anti-missiles nord-coréens. Ils ont également décidé d’effectuer des entraînements conjoints de manière plus systématique.
La Maison blanche a quant à elle déclaré que la menace en provenance du nord du 38ème parallèle s’intensifiait progressivement, comme le démontrait le dernier lancement de missile. Elle a annoncé prendre conscience que Moscou et Pékin ont l’intention de renforcer leurs relations avec Pyongyang. Pour réagir à cela, elle a réitéré l’annonce de la consolidation de ses capacités militaires, dont celle de renseignement, dans la péninsule coréenne et les régions environnantes. Avant d’ajouter qu’elle continuera à renforcer ses liens avec Séoul et Tokyo.
Du côté du G7. Ses ministres des Affaires étrangères ont condamné, de leur côté, le tir nord-coréen d’un missile balistique intercontinental (ICBM) dans un communiqué diffusé le même jour. Ils ont également fait part de leur soutien pour la dénucléarisation complète de la péninsule. Pour finir, les chefs de la dipomatie des sept grandes puissances ont appelé la société internationale, notamment le Conseil de sécurité de l’Onu, à réagir rapidement aux menaces du royaume ermite.