La justice sud-coréenne a une nouvelle fois condamné le groupe japonais Nippon Steel & Sumitomo Metal (NSSM) à indemniser des sud-Coréens ayant travaillé dans ses usines pendant la Seconde guerre mondiale.
Ce jeudi, la Cour suprême a confirmé partiellement le jugement en appel pour ordonner à l’entreprise nippone de verser 100 millions de wons et le montant des dommages et intérêts retardés. Le procès a été intenté par la famille d’une victime sud-coréenne du travail forcé, du nom de Kim Gong-soo.
Sans surprise, Tokyo a violemment réagi à la décision de la plus haute juridiction de son pays voisin. Son secrétaire général et porte-parole Yoshimasa Hayashi a exprimé ses regrets, en la qualifiant d’inacceptable. Le directeur général pour l’Asie-Océanie au ministère nippon des Affaires étrangères a lui aussi protesté auprès de l’ambassade de Corée du Sud, basée dans la capitale de l’archipel.
En tout état de cause, il est peu probable que la firme condamnée dédommage le plaignant sud-coréen. C’est le gouvernement de Séoul qui pourra le faire par le biais de la fondation dédiée, créée conformément à son propre plan d’indemnisation aux victimes et à leurs familles, sans implication japonaise directe. Un plan annoncé en mars dernier.