Le ministère de la Santé et du Bien-être a annoncé, dimanche, le deuxième plan général sur l’assurance-maladie et l’orientation de ses politiques relatives sur les moyen et long termes.
Séoul compte d'abord modifier le système actuel de paiement à l'acte pour augmenter les faibles primes des services essentiels. Plusieurs éléments, tels que le niveau de difficulté, la dangerosité et l’urgence des actes médicaux, ainsi que les compétences du personnel médical, seront ajoutés aux critères de calcul des primes.
Les assurés, qui utilisent peu les services médicaux, se feront rembourser 10 % de leur prime d’assurance sous forme de chèque-cadeau. Pour fournir un filet de sécurité aux 30 % les plus pauvres, le gouvernement projette, de son côté, de fixer un plafond à leur prime. Ce n’est pas tout. Il compte alléger les frais de préparation pharmaceutique en faveur des personnes atteintes de cancer, de maladies rares ou incurables.
Par ailleurs, le ministère a expliqué qu’il ferait en sorte que les établissements fournissent des informations suffisantes sur les actes médicaux dont les patients doivent couvrir entièrement les frais. Il envisage aussi d’introduire des services d’alerte sur le nombre d’utilisations de services médicaux par trimestre. Allant plus loin, il augmentera les frais qu’un patient doit supporter en cas d’utilisation abusive des services. Pour rappel, le nombre de patients pris en charge en externe est presque trois fois plus élevé en Corée du Sud que la moyenne des pays de l’OCDE.
Enfin, la Corée du Sud encouragera l’utilisation de matières « made in Korea » pour une offre stable de produits médicamenteux. Il prévoit de soutenir financièrement la construction d’installations de production de médicaments sur son sol.