Les médecins vent debout contre le projet du gouvernement, qui vient de décider d’augmenter de 2 000 le nombre d’étudiants admis dans les facultés de médecine l’année prochaine. Leurs associations sont déterminées à lancer une action collective pour exprimer leur colère.
L’exécutif s’y prépare. Le ministère de la Santé a tenu aujourd’hui une réunion de travail. Les représentants des sept autres ministères concernés, de l’Agence nationale de police et de celle de pompiers y étaient présents. Les participants ont alors partagé l’évolution de la situation et se sont penchés aussi sur les moyens de minimiser les très possibles perturbations au sein des services médicaux, causées par la mobilisation de médecins.
Il a alors été décidé pour le moment que les établissements de santé publics élaboreraient leur propre plan dédié et maintiendraient la communication avec les institutions concernées afin de pallier la situation extraordinaire. Dans le même temps, chaque ministère publiera, sur son site web, la liste des hôpitaux et des cliniques qui pourront prendre en charge les patients en cas d’urgence.