Les internes et les résidents en médecine s’organisent pour amener le gouvernement à revenir sur sa décision d’augmenter les admissions dans les facultés de médecine, comme ils ont réussi à le faire en 2020.
Leurs représentants se sont réunis hier soir en assemblée générale. L’occasion pour eux de décider de lancer ou non l’action collective, et d’en déterminer la modalité, en cas de mobilisation.
A l’issue des discussions, qui ont duré plus de trois heures, leur association, la KIRA, n’a pas fait part de sa position claire sur l’action collective. Elle semble avoir décidé de ne pas refuser, pour le moment, de soigner les patients. Ce qui est certain, c’est que les membres de son directoire ont démissionné, sauf leur chef Park Dan, pour mettre en place un comité d’urgence.
Le ministère de la Santé salue leur décision et réfute en même temps les revendications des associations de médecins. Celles-ci qualifient d’excessive la hausse de 2 000 places dès l’année prochaine et dénoncent aussi une annonce électoraliste en vue des prochaines législatives.
Selon les explications du ministère, le nombre des étudiants en filière de médecine est gelé depuis 19 ans, et le gouvernement n’a aucune intention de négocier sur sa réduction même après le scrutin d’avril.