Le gouvernement va punir sévèrement les principaux acteurs de l’action collective des médecins internes et résidents. C’est ce qu’ont annoncé cet après-midi le ministère de la Justice, celui de l'Intérieur et de la Sécurité, ainsi que le Parquet et la Police.
Les meneurs du mouvement seront alors placés en interrogatoire. Les médecins, qui refusent de reprendre leur travail ou empêchent les consultations ou le retour de leurs collègues au travail, se verront recevoir une punition. Cependant, pour ceux qui ont participé à l’action collective mais qui retournent à l’hôpital, les autorités prendront en considération leur situation lors de la prise de décision.
Au cas où l’action collective porterait atteinte réellement à la vie et à la santé des patients, le gouvernement accusera les participants au mouvement. Les responsables des établissements médicaux, qui ont manqué à leur devoir en ne réussissant pas à empêcher un tel mouvement, feront, eux aussi, l’objet d’une condamnation juridique.
Selon le ministère de la Santé, à compter de mardi 22h, 8 816 médecins internes et résidents dans une centaine d'hôpitaux du pays ont donné leur lettre de démission. 7 813 docteurs, ont enlevé leur blouse.