Il faudra désormais se munir d'une pièce d'identité pour se faire soigner dans les cabinets médicaux et les hôpitaux en Corée du Sud. Le ministère de la Santé et du Bien-être social a annoncé l'application de cette mesure à compter d'aujourd'hui, dans l'amendement de la loi sur la Caisse nationale de l'assurance maladie.
En vertu de cette mesure, les médecins de ville et les établissements de soins devront à présent vérifier soit la pièce d'identité, soit le permis de conduire, soit le passeport de l'assuré. Le certificat de signature électronique ou la pièce d'identité numérique sont également valables. L'objectif : être certain que la personne demandeuse de soins soit bien celle qu'elle prétend être.
Cette mesure a été introduite afin de réduire les risques d'usurpation d'identité ou de fraude, souvent perpétrés par des personnes n'ayant pas d'assurance et souhaitant bénéficier des différents avantages des services médicaux sud-coréens. En effet, les autorités sanitaires ont recensé 35 000 cas d'usurpation d'identité par an ces cinq dernières années.
Un certain chamboulement dans les services reste cependant à prévoir, faute de consultations avec les parties prenantes. Le milieu médical est d'ailleurs mécontent du fait qu'il s’expose lui aussi à une amende, s'il ne vérifie pas correctement l'identité des patients.
Au delà de ces critiques, le gouvernement devra se pencher également sur la sécurité de l'utilisation de pièces d'identité mobiles.