Nous arrivons à un moment crucial de la crise médicale qui fait rage depuis maintenant trois mois. Cette dernière a été provoquée par l'annonce d'un nouveau plan gouvernemental, en février dernier, d'augmenter le nombre d'admissions en école de médecine.
En effet, cela fait déjà trois mois que les résidents et internes ont quitté leur poste en signe de protestation à la hausse du numerus clausus. Or, légalement, les médecins en formation ne peuvent pas se présenter à l'examen de la qualification des spécialistes, s'ils n'ont pas été présent plus de trois mois dans leur établissement d'études. L'exécutif demande donc à ces docteurs de remettre leur blouse afin de pouvoir passer cet examen crucial.
Concernant la décision administrative de suspendre la licence médicale, le gouvernement s'est montré plutôt flexible, en disant que tout dépendrait des médecins. Mais, aucun signe de retour à l'hôpital jusqu'à présent. Si la plupart des 2 900 médecins résidents du pays ne passent pas l'examen, les hôpitaux feront face à un manque de personnel important.
De leur côté, les professeurs des facultés de médecine, épuisés mentalement et physiquement, envisagent d'augmenter leurs jours de congé.
Le gouvernement, pour sa part, a annoncé finaliser sans tarder le planning d'examens d'entrée dans les universités pour 2025.