La classe politique n’a pas tardé à réagir à la décision du gouvernement de mettre fin totalement à l’accord militaire intercoréen de 2018, « jusqu’à ce que la confiance mutuelle entre les deux parties soit rétablie ».

Le Minjoo l’a fermement condamnée. Le patron du groupe parlementaire de la principale force de l’opposition, Park Chan-dae, a dénoncé « une mauvaise contre-mesure », susceptible de faire monter les tensions dans la péninsule.

Même son de cloche du côté du chef des députés du Parti de la Reconstruction de la Corée, la troisième formation de l’Hémicycle. Hwang Un-ha a parlé d’un pari très risqué pouvant mettre en péril la vie du peuple.

Dans le camp du pouvoir, Choo Kyung-ho a critiqué les oppositions. Le président du groupe du Parti du pouvoir du peuple (PPP) à l’Assemblée nationale a affirmé qu’elles se laissaient piégées par la stratégie de Pyongyang, qui cherche à semer la division en Corée du Sud.

Le mouvement présidentiel a par ailleurs décidé d’amender la loi concernée, en vue d’indemniser les pertes que les sud-Coréens subissent en raison des provocations de Pyongyang.