Aux Etats-Unis, le département de la Défense a annoncé « continuer de scruter les actions récentes de Pyongyang », après la décision de Séoul de suspendre totalement son accord militaire de 2018 avec celui-ci, et de reprendre, par la suite, ses exercices militaires le long de la ligne de démarcation. C’est sa porte-parole adjointe qui en a fait part, hier, lors d’un point de presse.
Interrogée alors sur la question de savoir si Washington est d’accord avec ladite décision, Sabrina Singh a répondu qu’« il n’y a rien à ajouter ». Mais elle a assuré que les USA poursuivaient des concertations avec leurs partenaires de la région, comme la Corée du Sud et le Japon, et qu’ils continueraient à le faire.
A propos de la raison pour laquelle son patron, Lloyd Austin, était négatif à l’égard de l’éventuelle livraison à Séoul de sous-marins à propulsion nucléaire, là-aussi, Singh a évité de la détailler. Lors de la dernière conférence sur la sécurité en Asie, tenue samedi à Singapour, le chef du Pentagone a affirmé que pour le moment, il était difficile d’accepter une telle idée.
Cela dit, l’Amérique et le Royaume-Uni fourniront à l’Australie ces submersibles, dotés d'armes conventionnelles hautement performantes dans le cadre de leur alliance de défense trilatérale AUKUS.