Un procès sur le rapatriement forcé de pêcheurs nord-coréens se déroulera désormais devant public, alors qu’il s’était tenu à huis clos ces sept derniers mois. Le tribunal central de Séoul a fait cette annonce, en expliquant que les procès sont, en principe, publics.
La première audience a été ouverte au public, le 1er novembre 2023, mais les onze dernières se sont déroulées sans public pour protéger les témoins, des employés du Service national du renseignement (NIS), et le secret de la sécurité nationale.
Le tribunal a décidé de permettre au public d’accéder au procès d’autant plus que les témoignages des travailleurs du NIS sont terminés. A partir d’aujourd’hui, des employés du ministère de la Réunification feront l’objet d’interrogations. Néanmoins, le Parquet compte demander le huis clos, quand il doit présenter des documents confidentiels. Le tribunal a aussi fait savoir que le huis clos devrait s’appliquer au cas par cas.
Pour rappel, les principaux responsables de la sécurité sous l’administration de l’ex-président Moon Jae-in, dont le ministre de la Réunification de l'époque, Kim Yeon-chul, ont été accusés d’avoir rapatrié deux transfuges nord-coréens, en novembre 2019, alors que ces derniers avaient exprimé leur intention de faire défection.