Le Bureau présidentiel de Yongsan a fait part de la nécessité de réétudier la taxe immobilière globale, voire de la supprimer.
Le conseiller présidentiel à la coordination politique a estimé, hier, sur le plateau de l'émission de KBS « Sunday Diagnosis » que ce régime de taxe se révélait peu efficace. Il a indiqué que les propriétaires pourraient imputer la taxe aux locataires. Un autre problème : celle-ci pèse plus lourdement sur les propriétaires de plusieurs logements à bas prix que sur ceux possédant un seul bien immobilier cher. Sung Tae-yoon a souligné qu’il serait souhaitable de continuer à imposer cette taxe aux propriétaires de logements dont la valeur totale est élevée, en la supprimant pour le reste de la population.
Le haut fonctionnaire a aussi déclaré qu'il était temps de réformer le régime de droits de succession. Il a expliqué que les sud-Coréens payaient déjà beaucoup d’impôts, alors qu’ils devaient en plus s’en acquitter pour le patrimoine qu’ils avaient accumulé. Selon lui, le pays du Matin clair se classe au deuxième rang mondial en termes de droits de succession avec un taux d’imposition de 60 %. Sung a affirmé qu'il faudrait abaisser le chiffre aux alentours de 30 %. Pour rappel, la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’élève à près de 26,1 %.