En réponse à la visite du président russe à Pyongyang et de la conclusion d'un accord de partenariat stratégique global avec son homologue nord-coréen, le bureau présidentiel de Yongsan a décidé de « réexaminer la question du soutien en armement à l'Ukraine ».
Le secrétaire à la sécurité nationale a publié une déclaration, aujourd'hui, indiquant que « le gouvernement a désigné comme cibles de sanctions autonomes quatre navires et cinq entités, ainsi que huit individus, impliqués dans le transport d'armes et le transbordement de pétrole entre la Russie et la Corée du Nord ».
Jang Ho-jin a également déclaré qu'en ce qui concerne le contrôle des exportations vers la Russie, en vigueur depuis le début de la guerre en Ukraine, l'exécutif avait décidé d'ajouter 243 nouveaux articles à la liste, précisant que « 1 402 articles seront désormais sanctionnés ».
À ce sujet, un haut fonctionnaire du bureau présidentiel a déclaré que le gouvernement avait, jusqu'à présent, pour politique, de ne pas fournir d'armes létales à l'Ukraine. Avant d'ajouter que cette politique était cependant en cours de rééxamen. Il a aussitôt expliqué qu'il serait plus intéressant pour Séoul d'un point de vue stratégique que Moscou reste dans le flou et qu'il découvre progressivement les procédés que ce premier a choisi de mettre en place.
Cette position du bureau présidentiel de Yongsan laisse sous-entendre qu'un soutien du système de défense aérienne, demandé par l'Ukraine pour intercepter des missiles, pourrait également être discuté.