Depuis l'adoption de la loi spéciale interdisant l'abattage et la vente de chiens pour la consommation de viande en Corée du Sud, le Bureau présidentiel de Yongsan n’a plus reçu de plaintes dénonçant ces pratiques.
C'est ce qu'a surtout évoqué le communiqué de presse, rendu public hier, sur le résultat du dispositif baptisé « Le président de la République écoute ses concitoyens ». Il s'agit d'un guichet créé en juin 2022 par la présidence actuelle afin de mieux communiquer avec la population. Celle-ci a ainsi recueilli plus de 134 000 propositions de politiques et 43 000 plaintes de la part des sud-Coréens, mais aussi de la part des étrangers. La consommation de viande de chien, notamment, était l’un des sujets les plus controversés.
Toujours selon la présidence, 94,6 % des dossiers qu’elle a reçus ont été réglés. Un taux bien supérieur à celui du gouvernement précédent, qui n'était que de 0,026 %. En effet, la dernière administration s'était engagée à répondre aux propositions populaires, mais seulement à celles ayant obtenu le soutien d'au moins 200 000 personnes.
Dans le communiqué est expliqué que de ces propositions et plaintes résultaient 60 mesures gouvernementales, directement liées à la vie quotidienne du peuple. Et d'ajouter que de nombreuses plaintes soulevées par les groupes sociaux vulnérables ont été réglées.