Lee Jae-myung a démissionné de son poste de président du Minjoo, le premier parti de l'opposition. A l'issue de la réunion du comité suprême du parti, tenue ce matin, le malheureux rival de Yoon Suk Yeol à la dernière présidentielle a annoncé la nouvelle aux journalistes.
L'ancien avocat pour les droits de l'Homme s'est ainsi engagé à réfléchir quant à la voie à suivre par le parti et par lui-même, pour relever les défis auxquels fait face actuellement la société sud-coréenne. Il a également affirmé sa volonté de faire de la prochaine convention nationale du Minjoo une grande opportunité pour promettre à ses concitoyens un avenir plein d'espoir.
Interrogé sur son éventuelle candidature au poste président de la formation pour un deuxième mandat, Lee a répondu qu'il n'aurait pas démissionné si cette possibilité avait été exclue. Par ailleurs, il a souligné que sa décision sera prise rapidement et que sa priorité restait la nation et non pas sa gloire individuelle.
Pour information, selon les statuts du Minjoo, les candidats à la présidence du parti ou aux élections de son congrès doivent démissionner de toutes leurs fonctions au sein du parti avant de s'inscrire comme candidats. Jusqu'au congrès national du premier parti de l’opposition prévu en août, Park Chan-dae, le chef du groupe parlementaire du Minjoo, assumera les fonctions de président par intérim. Le parti de centre-gauche organisera le 18 août prochain une convention nationale pour élire son président et les membres de son comité suprême.