Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a finalement jeté l’éponge pour accepter de prendre les têtes de sept commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Des postes qu’il avait boycottés dans un premier temps.
Les députés de la formation présidentielle ont donc fait leur retour dans l’Hémicycle et participent dès aujourd’hui aux travaux de chaque organe.
L’incendie, qui s’est déclenché, hier, dans une usine de batteries au lithium à Hwaseong, est la première préoccupation des élus de tous bords. Ceux-ci ont lancé un appel, d’une seule voix, pour une enquête exhaustive sur le drame et pour une préparation de mesures visant à éviter une telle catastrophe.
Le PPP, lui, s’est engagé à faire en sorte d’accorder un plus important budget à la recherche sur les moyens de maîtriser rapidement les incendies des usines qui traitent un produit chimique.
Pour sa part, le Minjoo, la principale force de l’opposition, a plus particulièrement exhorté l’exécutif à faire tout son possible pour aider les victimes étrangères et leurs familles.
Pourtant, il y a toujours eu des désaccords entre les deux premiers mouvements de l’Assemblée. L’un des échanges les plus vifs a porté sur la loi ad hoc visant à nommer un procureur indépendant devant ouvrir sa propre enquête sur les circonstances du décès d’un soldat du Corps des marines, en juillet 2023. Il devra également faire la lumière sur les soupçons d’intervention du pouvoir dans les résultats de l’investigation interne par cette branche des forces armées.
C’est le Minjoo qui veut faire voter le texte, auquel est opposé le PPP.