Comme l’an dernier, Séoul a publié et rendu public, aujourd’hui, un rapport sur les droits humains au nord du 38e parallèle.
D’après les explications du ministère de la Réunification, le nouveau document contient les témoignages de 508 transfuges nord-coréens, déjà cités dans celui de 2023, ainsi que ceux de 141 autres interrogés l’an dernier.
Nouveauté : le compte rendu de cette année fait état des exécutions publiques des habitants accusés de violer la « loi contre les pensées et la culture réactionnaires ».
Parmi eux figure un jeune homme de 22 ans ayant travaillé dans une mine. Il a été exécuté en public, en 2022, pour avoir écouté 70 chansons et regardé trois films du Sud et pour les avoir diffusés à sept personnes.
Selon la publication, le régime communiste durcit ses contrôles sur les habitants en vertu des deux autres législations malveillantes, dont celle sur la garantie de l’instruction des jeunes. Il s’agit par exemple de régulièrement surveiller leur téléphone portable et de leur interdire de parler avec l’accent sud-coréen.
Le rapport présente aussi les questions sur le camp de prisonniers politiques et sur les sud-Coréens détenus dans le nord de la péninsule.