Depuis le début de la protestation du monde médical, en février, contre le projet gouvernemental d’augmenter le nombre d’étudiants en médecine, quelque 10 000 internes ont démissionné. Le départ de 42 d’entre eux a été accepté ces quatre dernières semaines. C’est ce que montrent les données publiées, hier, par le ministère de la Santé.
Selon ces statistiques, pendant la même période, 74 jeunes docteurs de plus sont retournés dans leurs établissements. A savoir qu’avant la contestation, plus de 13 700 internes étaient en stage dans un total de 211 hôpitaux à travers le pays. Environ 1 000 d’entre eux prodiguent actuellement des soins sur place. Leur taux de présence au travail n’est donc que de 7,9 %.
Dans cette situation, l’exécutif et les contestataires restent campés sur leur position en ce qui concerne les dates de l’acceptation des démissions collectives.
Pourtant, le gouvernement entend annoncer bientôt des mesures concrètes visant à défendre les internes ayant remis leur blouse et celles pour leurs collègues qui refusent toujours de leur emboîter le pas.