« Séoul a exigé l'installation d'un mémorial dédié aux victimes coréennes du travail forcé à la mine de Sado ». C’est en tout cas ce qu’a déclaré, le 30 juin, le quotidien japonais Mainichi Shimbun. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a démenti mardi cette information.

Pour rappel, Tokyo est actuellement en processus d'inscription de ce site au patrimoine mondial de l'Unesco. Site où de nombreux Coréens ont été déportés pour travailler de force pendant la Seconde Guerre mondiale.

Hier, lors d'une rencontre avec des journalistes, un responsable du ministère a donc indiqué qu'à sa connaissance, il s'agit d'une idée parmi d'autres évoquées par Tokyo lui-même. Il a ensuite souligné que des consultations concernant l'inscription de cette mine sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco sont toujours en cours entre les deux gouvernements, mais que rien de concret n'a encore été décidé.

Dans sa candidature soumise à l'Unesco en 2022, le Japon avait demandé l'inscription uniquement des vestiges de la mine datant de l'époque d'Edo (1603-1867), excluant les traces du travail forcé perpétré durant la colonisation. Face à cette démarche, Séoul continue d'appeler Tokyo à mettre la lumière sur les faits historiques du site dans leur intégralité, y compris la mobilisation forcée des Coréens.