A Washington, où il assiste au sommet de l’Otan, le président sud-coréen a commencé, hier, à rencontrer en tête-à-tête les dirigeants de plusieurs autres pays participants.
Le bal s’est ouvert avec le chancelier allemand. Yoon Suk Yeol et Olaf Scholz ont échangé sur les moyens de développer les relations entre leurs pays, les dossiers régionaux et internationaux, ou encore sur l’entrée potentielle de l’Allemagne dans le Commandement des Nations unies en Corée (UNC).
Les deux hommes ont alors exprimé leur profonde préoccupation concernant le rapprochement militaire et économique entre Moscou et Pyongyang. Avant de promettre de réagir fermement, de concert avec la communauté internationale, à leur coopération militaire, qui selon eux, enfreint des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le chef de l’Etat sud-coréen a en outre plaidé pour l’adhésion de Berlin à l’UNC.
L’accord de partenariat stratégique global, conclu le mois dernier entre la Corée du Nord et la Russie, a également dominé la conversation entre Yoon et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Lors de la rencontre avec le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof, les deux parties ont convenu d’élargir leur coopération en matière de puces électroniques.
Et il a été question de la construction de nouveaux réacteurs en République tchèque au cours de l’entretien avec le leader de cet Etat d’Europe centrale.
Le président Yoon et le chef du gouvernement japonais, Fumio Kishida, se sont eux aussi retrouvés. Leurs discussions ont porté pour l’essentiel sur le rapprochement qui s’opère entre les pays de Vladimir Poutine et de Kim Jong-un.