Le bras de fer entre le gouvernement et le milieu médical se poursuit en Corée du Sud.
La plupart des hôpitaux de formation, incitée par le gouvernement, a décidé d'accepter les démissions des résidents et internes qui n'ont toujours pas repris le chemin du travail jusqu'à aujourd'hui. C’était le dernier délai proposé par l'exécutif. Et cette décision a été vivement critiquée par les professeurs des écoles de médecine du pays.
Leurs représentants, venus d'une quarantaine d'universités, ont adressé, aujourd'hui, une lettre aux chefs de ces hôpitaux et au ministère de la Santé et des Affaires sociales en vue du calendrier d'embauche pour septembre.
Dans ce texte, ils demandent au ministère d'arrêter de faire pression sur les hôpitaux de formation et soulignent que si les internes et les résidents contestataires sont automatiquement considérés comme démissionnaires, la situation allait empirer. Les professeurs ont ainsi proposé d'écouter d'abord l'intention de ces apprentis médecins avant de les laisser partir ou revenir définitivement.
Cela dit, peu de résidents et internes regagnent leur lieu de travail et les contestations contre les mesures gouvernementales se succèdent. Dans ce contexte, un responsable du ministère a indiqué dans un entretien téléphonique avec la KBS que ce sera, non pas le gouvernement, mais chaque établissement des soins qui décidera d'accepter, ou non, les démissions de ses médecins en formation, en concertation avec ces praticiens.