Le gouvernement avait donné jusqu’à hier aux internes en grève pour retourner aux côtés de leurs patients, et ce, en leur proposant un ensemble de mesures incitatives.
Maintenant, le délai est dépassé et les jeunes docteurs ne l’entendent toujours pas de cette oreille. De quoi embarrasser un peu plus l’exécutif. Celui-ci se contente alors de répéter qu’il est temps maintenant d’unir les différentes forces concernées pour mettre en œuvre la réforme médicale. Il est allé jusqu’à dire que ces praticiens peuvent relancer leur action collective, si cette réforme n’est pas menée à bien.
Pour l’administration de Yoon Suk Yeol, la réforme pour réduire les déserts médicaux et les inégalités entre spécialités ne peut plus être repoussée. De fait, beaucoup de médecins préfèrent s’installer dans les grandes villes et choisir les spécialités lucratives.
Le gouvernement a par ailleurs réfuté les critiques émises par le comité d’urgence de la faculté de médecine de l’université nationale de Séoul.
Cet organe avait indiqué que les mesures élaborées par la nouvelle commission spéciale de réforme ne pourraient pas être concrétisées, sans la volonté ferme de le faire et un soutien financier continu. Mais les autorités ont martelé préparer, au contraire, un plan audacieux d’investissement pour le bon déroulement de la réforme.