Les Etats-Unis ont annoncé hier de nouvelles sanctions visant cette fois cinq entreprises et six individus chinois.
Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC), rattaché au département du Trésor, a affirmé que ces sanctionnés avaient soutenu les programmes balistique et spatial de la Corée du Nord.
Plus précisément, les cinq entités, dont Beijing Sanshunda Electronics Science and Technology, et Shenzhen City Mean Well Electronics, ont aidé le régime de Kim Jong-un à s’approvisionner en composants liés aux missiles balistiques et aux satellites militaires.
Selon le ministère américain, ces nouvelles mesures punitives reconfirment que les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu concernant le pays communiste restent entièrement valables. Elles montrent en même temps la volonté inchangée de Washington de redoubler d’efforts pour appliquer les sanctions contre Pyongyang et de réagir fermement à leurs contournements.
Le sous-secrétaire adjoint au Trésor, en charge du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, a alors martelé que la poursuite du développement des technologies de missiles balistiques du royaume ermite est irresponsable et déstabilise aussi la région et la communauté internationale.
Une fois placés sur la liste noire, les entreprises et les individus étrangers ne peuvent pas travailler avec les Américains. Leurs actifs aux Etats-Unis sont gelés.