Le Proche-Orient est sous haute tension après la frappe israélienne sur Beyrouth, la capitale du Liban, et la mort du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran.
Inquiet de cette situation, Séoul continue de prendre des mesures de sécurité pour ses citoyens. Le ministère des Affaires étrangères invite cette fois ses ressortissants à quitter les pays pour lesquels il maintient toujours son alerte aux voyages au niveau 3 sur une échelle de quatre, s’ils y sont en séjour, actuellement.
Le gouvernement émet une alerte de ce niveau, si un pays représente une menace sérieuse pour la vie et la sécurité des sud-Coréens. Au Moyen-Orient, l’intégralité du territoire libanais ainsi que certaines régions d’Iran, d’Israël et de Palestine sont concernées.
Le ministère conseille en même temps à ses citoyens d’annuler ou de repousser leur voyage programmé.
Lors d’une réunion dédiée aujourd’hui, la seconde vice-ministre des Affaires étrangères, Kang In-sun a également demandé aux ambassades ou aux consulats sud-coréens, basés dans les Etats en question de maintenir une communication permanente avec le ministère.
Par ailleurs, le Bureau présidentiel de Yongsan a tenu aujurd’hui une conférence visant à faire le point sur les possibles impacts de la situation au Moyen-Orient sur l’économie et la sécurité nationales.
Les participants, parmi lesquels le conseiller à la sécurité nationale, ont analysé en particulier les positions de chaque Etat concerné de la région. Ils ont également échangé sur un train de mesures à mettre en place en cas d’urgence. Il s’agit notamment de protéger les sud-Coréens sur place et de les évacuer, si nécessaire.
Pour eux, pour le moment, ces tensions ne pèsent pas sur l’offre et la demande du brut et du gaz au niveau national, ni sur les marchés financiers sud-coréens.