Pour pas moins de 2 000 Berlinois, la statue d’une fille de la paix, installée dans leur ville, ne doit pas être détruite.
Cette sculpture en bronze, installée en septembre 2020 dans l’arrondissement de Mitte, représente les victimes coréennes d’esclavage sexuel de l’armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Et Tokyo la voit d’un mauvais œil. Sous sa pression, la mairie de l’arrondissement a demandé de la démolir d’ici le 28 septembre.
La Korea Verband, qui l’avait érigée, a alors déposé une requête d’injonction à un tribunal pour sauver l’édification. Elle a en même temps lancé une pétition pour soutenir l’installation permanente du monument à son endroit actuel. Un total de 2 216 habitants de Mitte l’ont signée. Et ces signatures ont été remises hier au conseil municipal.
Celui-ci et la mairie doivent officiellement inscrire à l’ordre du jour de leurs débats, si plus de 1 000 citoyens se prononcent pour un dossier litige.