De fortes pluies auraient fait déborder le fleuve Yalu, qui marque la frontière entre la Corée du Nord et la Chine. Et un nombre considérable d’habitants de cette région du nord-ouest du territoire nord-coréen auraient été tués. C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, le ministère sud-coréen de la Réunification.
Lors d’un échange avec des journalistes, un de ses responsables a précisé que ces dégâts semblaient pourtant moins importants que ceux subis lors des crues qui avaient frappé l’Etat communiste en 2010, 2016 et 2020.
L’officiel a également rappelé que Kim Jong-un avait convoqué une réunion élargie d’urgence du Bureau politique du Parti des travailleurs, afin de se pencher sur les mesures à prendre face à la catastrophe, et adopté un texte en la matière. Jamais depuis son arrivée au pouvoir, le dirigeant suprême n’avait réuni l’organe pour décider des actions de gestion des crues.
Interrogé sur la possibilité de reprendre des aides humanitaires au Nord, le fonctionnaire a répondu qu’à ce stade, il n’y avait rien à dire.