Le président de l’Assemblée nationale a exprimé ses profonds regrets à l’égard de la décision du gouvernement, qui a voté le mois dernier en faveur de l’inscription des anciennes mines d’or de l’île japonaise de Sado au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, Woo Won-shik a exhorté l’administration de Yoon Suk Yeol à dévoiler les détails des négociations diplomatiques en ce sens avec Tokyo.

Pour l’occupant du perchoir, le Parlement a la responsabilité d’éclaircir les soupçons pesant sur le gouvernement dans ces pourparlers.

Toujours selon le numéro un de l’Assemblée, l’archipel n’a pas mentionné explicitement l’exploitation des Coréens sur le site en question pendant sa colonisation de la péninsule. Pourtant, Séoul a accepté son inscription. Mais, l’Histoire et les droits humains ne peuvent pas faire l’objet d’une négociation diplomatique.

Pour rappel, le pays du Matin clair a appuyé la candidature de Tokyo contre l’engagement de celui-ci d’appliquer les demandes de l’institution onusienne. Celle-ci l’a enjoint de présenter toute l’histoire des mines, comme le travail forcé des Coréens.

Pourtant, à en croire un journal nippon, Séoul a alors accepté que le Japon n’utilise pas l’expression « travail forcé » dans cette présentation. Cela a suscité un tollé des sud-Coréens.