Nouveau rebondissement dans le procès au Monténégro de Kwon Do-hyung. Le quotidien local, Vijesti, a rapporté hier que le Parquet général avait saisi le 2 août la plus haute juridiction du pays, en contestant une nouvelle fois la décision prise, la veille, par la cour d’appel.
Celle-ci a autorisé l'extradition de ce fondateur sud-coréen déchu de la société de cryptomonnaies, Terraform Labs, vers son pays natal. Le tribunal a donc confirmé en même temps une décision antérieure de rejeter une demande de le livrer aux Etats-Unis.
On croyait alors que c’était le dernier d’une série de jugements, qui ont vu des requêtes d’extradition précédentes approuvées puis annulées. Mais tel n’est pas le cas.
Sachez que la Corée du Sud et les USA avaient, tous deux, réclamé l’extradition de l’entrepreneur pour son rôle présumé dans la fraude liée à l'effondrement de la valeur des cryptomonnaies TerraUSD et Luna.
La Cour suprême de l’Etat côtier de la mer Adriatique peut dorénavant remettre à plus tard le départ de celui qu’on surnommait autrefois « roi » de la crypto pour porter le dossier devant son assemblée plénière. A en croire le journal, elle prendra une décision d’ici la fin de la semaine.
Kwon avait fui son pays en avril 2022 vers Singapour, juste avant la chute de sa société, qui a fait perdre environ 40 milliards de dollars. Et en mars 2023, il avait été arrêté dans un aéroport de Podgorica, la capitale monténégrine. Il tentait alors de monter à bord d'un avion vers Dubaï avec un faux passeport costaricain.