Les exercices militaires conjoints sud-coréano-américains, « Ulchi Freedom Shield (UFS) », débuteront lundi prochain. C’est ce qu’ont annoncé l’état-major interarmées sud-coréen (JCS) et le Commandement des forces combinées Corée-USA (CFC) lors d’un briefing conjoint, ce matin.
Les autorités militaires sud-coréennes et américaines ont déclaré que de réelles menaces, y compris celle balistique croissante de la Corée du Nord, les perturbations des signaux GPS et les cyberattaques, ainsi que les récentes guerres, seraient reflétées dans les scénarios d’exercices. Selon elles, il s’agira d’opérations multidomaines qui se focaliseraient notamment sur la réponse aux armes de destruction massive nord-coréennes.
Durant la période des manœuvres, Séoul et Washington effectueront davantage d’entraînements sur le terrain et de tir sur terre, dans les airs et en mer pour renforcer l’interopérabilité et leur aspect pratique.
A noter que ces exercices combinés seraient les premiers depuis l’adoption des « Directives sur les opérations de dissuasion nucléaire Corée du Sud-USA », en juillet. Les deux alliés ont toutefois précisé que l’UFS ne comprendrait pas d’opérations nucléaires sud-coréano-américains liées aux directives.
Le directeur des affaires publiques du JCS a expliqué, de son côté, l’exercice « Iron Mace 24 » était autre chose que l’UFS qui mobiliserait des armes nucléaires et conventionnelles suite à l’accord tombé lors de la dernière réunion du groupe consultatif nucléaire (NCG). Lee Seong-jun a détaillé qu’un total de 19 000 soldats sud-coréens y participeraient et que 48 entraînements sur le terrain seraient organisés.