En représailles à une incursion ukrainienne d'ampleur sur son territoire, la Russie a lancé une attaque aérienne sur Kyiv dans la nuit de samedi à dimanche.

L’Ukraine a alors annoncé que Moscou avait utilisé quatre missiles de fabrication nord-coréenne pour bombarder sa capitale.

Or, la présidence américaine a refusé de confirmer cette affirmation. Lors d’un point presse hier, le coordinateur des communications stratégiques de son Conseil de sécurité nationale (NSC) a pourtant redit qu’il constatait « depuis plusieurs mois, que la Russie a recours à des missiles balistiques nord-coréens pour frapper sa voisine ».

John Kirby a poursuivi que si cette information est vraie, cela peut témoigner des efforts continus de Vladimir Poutine pour utiliser les armes d’attaque fournies par le régime de Kim Jong-un.

Selon le porte-parole du NSC, à l’heure actuelle, l’aide militaire est absolument nécessaire à Moscou, sous le coup de sanctions internationales. Le Kremlin se tourne alors vers les pays comme la Corée du Nord et l’Iran. Cela représente un danger non seulement pour l’Ukraine, mais également pour la région.

Kirby a également souligné que son pays allait continuer de prendre, de concert avec ses alliés, des mesures visant à contrer le rapprochement militaire russo-nord-coréen.