Les députés, en particulier ceux de l’opposition, demandent toujours des éclaircissements du gouvernement concernant son vote en faveur de l’inscription, en juillet, des anciennes mines d’or de l’île japonaise de Sado au Patrimoine mondial de l’Unesco. Un site où des Coréens ont été forcés de travailler pendant la Seconde guerre mondiale.

Le ministère concerné par le dossier, celui des Affaires étrangères, a cette fois annoncé avoir mené un total de 16 consultations avec Tokyo l’an dernier et cette année. Une annonce faite dans un document soumis à un élu du Minjoo, la principale force de l’opposition.

Le ministère n’a pourtant pas donné plus de précisions sur les détails de ces négociations diplomatiques, invoquant qu’il lui est difficile de les dévoiler sans le consentement du Japon.

A en croire le député du Minjoo, le Service du patrimoine national (KHS) a remis, en juin, donc un mois avant l’inscription des mines, un avis, selon lequel il fallait demander à l’archipel de présenter toute leur histoire, celle sur le travail forcé des Coréens, avant le vote.

Son opinion se fondait sur le fait qu’un dortoir pour les ouvriers coréens fut situé dans le district d’Aikawa de l’île. Cet endroit ne permettra donc pas aux Japonais de démentir l’histoire de leur réquisition forcée, selon le KHS.

Pourtant, le pays du Soleil levant a fini par refuser la demande de Séoul, qui lui a exigé l’utilisation de l’expression « travail forcé » dans la présentation de l’histoire des mines.