Aux Etats-Unis, le département de la Défense a affirmé que les manœuvres militaires sud-coréano-américaines « Ulchi Freedom Shield (UFS) », actuellement en cours, sont des exercices « défensifs », rejetant l'accusation de Pyongyang qui y voit une « répétition d'invasion » de son territoire.
Lors d'un point presse régulier tenu mardi, son porte-parole Patrick Ryder a qualifié l’allégation du régime de « tout simplement fausse », avant de souligner que ces exercices sont « de nature défensive ». Il a précisé que ces derniers ont été menés depuis longtemps et constituent pour les armées des deux pays l'occasion de travailler ensemble sur l'interopérabilité et d'apprendre à opérer dans des environnements différents.
Pour rappel, les autorités militaires de la Corée du Sud et des Etats-Unis ont débuté le 19 août leurs entraînements conjoints annuels UFS, destinés à défendre la péninsule en cas de conflit. Les deux alliés mènent des exercices de poste de commandement (CPX) et des manœuvres sur le terrain (FTX) jusqu'au 29 août.
Le 18 août, le royaume ermite a critiqué ces exercices via un communiqué de l'Institut des études américaines, affilié à son ministère des Affaires étrangères. Il les a qualifiés d'« entraînement pour une guerre d'agression », avant de s'engager à « se doter de la meilleure capacité dissuasive possible pour pérenniser l'équilibre des forces qui permettrait de prévenir toute guerre ».