La Corée du Sud a mené, hier, des exercices militaires baptisés « entraînement à la défense du territoire de la mer de l’Est ». Des manœuvres qu’elle organise deux fois par an, depuis 1986. Enjeu : défendre ses îles Dokdo et la zone autour de cette mer séparant la péninsule de l’archipel japonais.
La Marine a effectué ces premiers exercices de l’année à huis clos. Elle a néanmoins annoncé que leur modalité et les effectifs impliqués avaient été similaires au niveau de l’an dernier. Plusieurs de ses navires et ceux des garde-côtes y ont pris part. Cela dit, le Corps des marines n’a pas mené d’exercice de débarquement sur ces îlots rocheux.
Il s’agissait en tout cas des cinquièmes manœuvres de la sorte depuis l’arrivée au pouvoir de Yoon Suk Yeol, en 2022. Les quatre précédentes avaient elles aussi eu lieu à huis clos, vraisemblablement afin de ne pas irriter le Japon, qui revendique, lui aussi, la souveraineté sur les Dokdo. Sachez que l’administration Yoon mène une politique de rapprochement avec son voisin.
Malgré cela, cette fois encore, Tokyo a réagi. Une protestation immédiatement rejetée par Séoul. Le ministère des Affaires étrangères a tenu à rappeler que les îles sont « le territoire inhérent de la Corée du Sud, historiquement, géographiquement et au regard du droit international ».