Le Japon a commencé, le 24 août 2023, à rejeter, dans l’océan Pacifique, les eaux contaminées de sa centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi. Ce déversement a alors fait réagir beaucoup de sud-Coréens.
Un an après le début de cette évacuation controversée, le gouvernement de Séoul continue de tenter d’atténuer les inquiétudes de ses concitoyens.
Effectivement, le Bureau de coordination politique (OPC), placé sous l’autorité du Premier ministre, a dévoilé les résultats d’un total de 49 633 tests de radioactivité que le gouvernement a effectués ces douze derniers mois. Des opérations menées notamment dans la zone maritime sud-coréenne ou encore sur les produits de la mer qui y ont été pêchés.
Le premier adjoint au chef de l’OPC a alors affirmé qu’aucun cas de dépassement des normes réglementaires de sûreté n’avait été détecté.
Kim Jong-moon en a profité pour indiquer que Tepco, l’opérateur de la centrale, a mené jusqu’à présent sept déversements, et que le huitième est actuellement en cours. Et d’ajouter que les sud-Coréens continuent de consommer autant de produits de la mer qu’avant le rejet, qui ne semble pas peser non plus sur le quotidien des professionnels du secteur concerné.
Par ailleurs, des experts de l’Institut sud-coréen de sûreté nucléaire (KINS) vont se rendre à Fukushima cette semaine. Objet : visiter le Bureau sur place de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et demander à celle-ci et au pays voisin des informations concernant la huitième évacuation en cours.