La candidate démocrate aux élections présidentielles américaines, Kamala Harris, « ne fera pas ami-ami avec des tyrans et des dictateurs comme Kim Jong-un qui soutiennent Donald Trump ». C'est ce qu'elle a déclaré dans son discours lors de la convention de son parti, tenue jeudi.
L'actuelle vice-présidente des USA a affirmé que ceux-ci savent que le candidat républicain est « facile à manipuler avec des flatteries et des faveurs ». Avant d'ajouter qu'ils savent qu’« il ne tiendra pas les autocrates responsables parce qu'il veut lui-même en être un ». Dans la foulée, elle a déclaré : « en tant que présidente, je ne faiblirai pas concernant la défense de la sécurité et des idéaux des Etats-Unis, parce que je sais où je me situe dans la lutte constante entre la démocratie et la tyrannie, et je sais où se trouve mon pays ».
Ces propos reflètent son regard porté sur le dirigeant nord-coréen qui continue de réprimer le peuple tout en poursuivant le développement d'armes nucléaires. Ils laissent également prévoir qu’en cas de sa victoire aux présidentielles, la candidate démocrate n'optera pas pour une diplomatie « top-down », allant du haut vers le bas, à l'égard de la Corée du Nord. Une approche justement adoptée par Trump vis-à-vis de Pyongyang durant son mandat.
D'ailleurs, l'ex-locataire de la Maison blanche a déjà exprimé son intention de garder sa ligne politique à l’égard du régime ermite. Lors de son discours d'acceptation de la candidature à la présidence le 18 juillet dernier, il a déclaré qu’« il est bon de s'entendre avec quelqu'un qui possède beaucoup d'armes nucléaires », en se vantant de ses liens avec Kim Ⅲ.