Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré que les documents signés par la Corée dans le cadre de la violation par le Japon de ses droits de souveraineté étaient « fondamentalement nuls ». C’est ce qu’il a écrit dans sa réponse à la demande de l’Héritage de l'indépendance coréenne (HKI). Pour rappel, ce dernier avait demandé, jeudi dernier au chef de la diplomatie, de faire part de sa position sur le sujet.
Le lendemain, le ministère a fait savoir que son opinion sur l’article 2 du traité, signé le 22 juin 1965 entre Séoul et Tokyo, pouvait être consultée dans un document publié le 5 juillet de la même année. Cet article stipule que tous les traités et accords, conclus entre eux le 22 août 1910, date de la signature du traité d’annexion de la Corée, ou avant, sont considérés comme « non valables ». Il a souligné que cette invalidité a aussi un effet rétroactif.
Séoul a expliqué qu’il maintenait toujours sa position selon laquelle ces documents étaient « nuls » car les sud-Coréens avaient été forcés de les signer. Avant d’ajouter que son opinion ne changera jamais. Cependant, Tokyo présente une interprétation différente. Il affirme que les traités et les accords ont bien été rendus nuls, mais seulement parce que la Corée a été libérée. D’après lui, les documents étaient bien valables avant l'indépendance de cette dernière.