La commission consultative sur la politique étrangère du ministère des Affaires étrangères s’est réunie hier. L’occasion pour Cho Tae-yul de prendre la parole devant ses membres.
Le chef de la diplomatie a alors affirmé que l’incertitude s’accroît autour de l’environnement de la sécurité économique en amont de la présidentielle américaine.
Pour lui, les éventuelles perturbations des chaînes d'approvisionnement peuvent peser lourdement sur l’économie de la vie quotidienne. Dans la foulée, Cho a assuré que son ministère avait activé le système d’alerte précoce de ses missions diplomatiques à l’étranger, et élargissait aussi sa coopération en matière de chaînes d’approvisionnement et de sécurité économique avec les principaux pays au monde.
Selon les critiques, Séoul accorde trop d’importance à un nombre trop restreint d’Etats dans sa politique étrangère. Parmi ceux-ci, vraisemblablement, les Etats-Unis et le Japon. Mais le ministre s’en est défendu, expliquant mener une diplomatie visant à protéger les valeurs universelles et l’ordre international, fondé sur des règles.
Le plus haut diplomate a pourtant promis de faire des efforts pour « gérer » aussi les relations avec la Chine et la Russie.
Les participants à la réunion d’hier, eux, ont échangé sur la présidentielle américaine, la coopération Séoul-Washington en matière de dissuasion nucléaire ou encore le rapprochement nord-coréano-russe.