Le gouvernement sud-coréen a de nouveau appelé, ce matin, à l’annulation d’une grève générale du syndicat des travailleurs de la santé et de la médecine (KHMU), prévue demain.
Lors d’une réunion du siège central de lutte en cas de catastrophe et de sécurité (CDSCHQ), le ministre de la Santé et du Bien-être a souligné qu’il était temps d’unir les forces afin de minimiser les lacunes dans les services médicaux. Cho Kyoo-hong a rappelé que la proposition de loi sur les soins infirmiers avait été adoptée, hier, par la sous-commission législative de la commission parlementaire de la santé et de la protection sociale. Avant d’exhorter les professionnels de santé et leurs employeurs à montrer un esprit de concession.
Le ministre a fait savoir que les services de soins essentiels, dont les urgences et les unités des soins intensifs, seraient accessibles même pendant la grève. Il a aussi présenté des mesures de soins d’urgence pour se préparer aux vacances de Chuseok.
Dans ce cadre, la période du 11 au 25 septembre sera désignée comme un temps de réponse aux urgences. Au cours de ces deux semaines, plus de 4 000 hôpitaux offriront des services de garde. Les hôpitaux militaires et les établissements médicaux publics lanceront, de leur côté, leur système de soins d’urgence.
L’exécutif renforcera d’ailleurs son soutien au personnel aux urgences. Il augmentera les frais de consultation des médecins urgentistes de plus de 150 %. A cela s’ajoutera l’élargissement de l’aide financière pour le coût du personnel.