La Corée du Sud est le pays le plus vulnérable au monde aux deepfakes pornographiques. C’est ce qu’a rapporté, mercredi, The Wall Street Journal (WSJ) en citant un rapport récent publié par la société de cybersécurité américaine Security Hero.
Selon le quotidien économique et financier américain, ce rapport a indiqué que l’analyse de 95 820 contenus concernés avait révélé que 53 % des victimes étaient sud-Coréennes. La plupart d’entre elles sont des célébrités du monde du divertissement telles que des chanteuses et des actrices. De plus, huit des dix personnes les plus ciblées étaient des chanteuses sud-coréennes. Celle la plus touchée a été présentée dans 1 595 deepfakes avec 5,6 millions de vues. Les deepfakes sexuels concernent à 99 % des femmes et à 94 % des individus dans le divertissement. Par rapport à 2022, le nombre de ce type de contenus pornographiques a bondi de 464 %.
Le WSJ a noté que cette situation suggérait que le pays du Matin clair était l’épicentre mondial du problème. Les médias britanniques The Guardian et la BBC ont également souligné que ce pays avait un sombre passé en matière de crimes sexuels numériques, notamment des vidéos sexuelles secrètement filmées. Avant d’ajouter que le développement de l'industrie technologique a entraîné une progression explosive de ce type de crimes.