Le gouvernement sud-coréen et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vont co-organiser la deuxième édition de l’Exposition internationale de l’industrie climatique de mercredi à vendredi.
Les représentants de plus de cinquante pays vont prendre part à cet événement qui aura lieu cette année encore à Busan, la plus grande ville portuaire de Corée du Sud. Parmi eux, Faith Birol, directeur exécutif de cette organisation internationale, basée à Paris.
Hier, à deux jours de l’ouverture du salon, ce patron de l’énergie mondiale a été reçu par le président de la République. A cette occasion, Yoon Suk Yeol a annoncé que plus de cinq cent entreprises de son pays, spécialisées dans les centrales nucléaires, l’hydrogène et des minerais critiques seraient présentes à l’exposition. Et d’ajouter que cette manifestation est d’autant plus significative qu’elle est tenue conjointement par son gouvernement et l’AIE.
Le chef de l’Etat a également remercié cette dernière d’avoir décidé de soutenir l’initiative de Séoul pour une énergie sans carbone (CFE) et de la promouvoir à l’échelle mondiale.
Pour rappel, dans son discours à la tribune de l’assemblée générale de l’Onu, en septembre 2023, le président Yoon avait proposé à la communauté internationale d’utiliser largement la CFE à haut rendement, comme l’énergie atomique et l’hydrogène. Et ce, bien sûr, afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone plus tôt que prévu.
En retour, Birol a affirmé que l’initiative sud-coréenne permettait d’améliorer la sécurité énergétique, et qu’un nombre croissant de pays, dont la Corée du Sud, se tournent à nouveau vers le nucléaire. Cet ancien économiste turc a ensuite salué les capacités du pays du Matin clair à construire des centrales atomiques dans les délais prévus et selon le budget déterminé.