La Corée du Sud a été officiellement élue présidente de la 68e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui s’est ouverte hier à Vienne.
Son ambassadeur en Autriche, Ham Sang-wook, préside donc la réunion annuelle, qui s’étendra jusqu’à vendredi. Les questions du nucléaire nord-coréen et iranien, la sûreté et la sécurité nucléaires en Ukraine, les tensions au Proche-Orient et la coopération de l’alliance AUKUS sur les sous-marins nucléaires en sont les principaux points.
Dans une allocution d’acceptation, Ham, qui est également représentant permanent auprès des organisations internationales à Vienne, a promis de jouer un rôle, afin de promouvoir la contribution spéciale de l’agence en faveur de la paix, du développement et de la prospérité.
La conférence en question est l’organe de décision suprême du gendarme mondial du nucléaire. Elle rassemble plus de 3 000 délégués venant des 178 Etats membres de l’institution.
C’est la deuxième fois que Séoul la préside depuis son adhésion à l’AIEA en 1957, l’année où celle-ci a été fondée. Sa première présidence remonte à 1989.
Un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a expliqué que le nouvel accès au poste illustre la place de la Corée du Sud et son leadership au sein de l’organisation. Il a alors tenu à rappeler que le pays est le cinquième producteur d’électricité atomique au monde.