Séoul et Washington négocient actuellement pour déterminer les frais que la Corée du Sud doit assumer, à partir de 2026, pour la présence des 285 000 soldats américains sur son territoire. Ces pourparlers ont débuté en avril 2024, exceptionnellement plus tôt que d’habitude. Les deux alliés voulant se préparer à l’éventuelle réélection de Donald Trump.
Si le candidat républicain remporte la présidentielle de novembre, il pourra demander au gouvernement sud-coréen de prendre en charge une part beaucoup plus élevée qu’actuellement. Comme il l’avait fait au cours de son mandat à la Maison blanche, de 2017 à 2021. Le temps presse donc pour Séoul, qui, lui, souhaite conclure les discussions d’ici la fin de l’année.
Dans ce contexte, CNN a rapporté hier que cela pourrait arriver avant cette échéance, citant alors des responsables de l’administration de Biden et de celles précédentes. Selon la télévision américaine, certains d’entre eux craignent pourtant qu’en cas de victoire du milliardaire, celui-ci puisse remettre en question le prochain accord.